HISTORIQUE depuis la tentative de réhabilitation
Historique du domaine et de la fondation Wallerstein
1970-2010 : Depuis 40 ans, l’Aérium est à l’abandon !
CRF : Croix Rouge Française
AAFW : Association des Amis de la Fondation Wallerstein,
devenue l'Association les Amis de l'Oeuvre Wallerstein
AAOW: Association les Amis de l'Oeuvre Wallerstein
APEFIP : Association Populaire d’Entraide Familial d’Issy la Plaine
PLW : Paul-Louis Weiller
PAW : Paul-Annik Weiller
Octobre 1986
PL Weiller, Président de l’AAFW, propose à F du Plessis d’assurer la restauration de l’Aérium d’Arès en voiede délabrement (propriété de la CRF depuis la donation faite en 1942 par la fondatrice S Wallerstein, et dont l’AAFW a la gestion) et lui donne aussi «carte blanche» pour y vivre son projet en faveur des plus démunis. Tout ceci avec l’association de son choix. PLW assurerait le financement des travaux à condition que F du Plessis soit autonome quant au fonctionnement dudit projet.
Premier accord, jusqu'en septembre 1987, de PLW à l'APEFIP.
Pâques 1987
Premier chantier de bénévoles avec l’APEFIP créée en 1956 par F du Plessis. Mlle Saussar (intermédiaire
privilégiée de PLW) précise qu’il faudra inclure dans le prix de journée à venir, le remboursement de ce qu’aura investi PLW dans les travaux… Premier recul : par cette remise en question de l’objectif essentiel d’un prix de journée minimal pour les plus démunis.
Claude Fabry (représentant l’AAFW) précise que Paul-Louis Weiller est impressionné par les bénévoles de F du Plessis (l’exemple est un ordre muet). En effet, depuis 15 ans, maints projets coûteux sont abandonnés après le refus de participation financière de Paul-Louis Weiller.
Inquiétude de l’APEFIP croyant être le seul partenaire, quand, après la visite du maire d’Arès parlant du projet sportif de A. Giresse, Claude Fabry dit : « qu’il ne faut pas négliger ce qui se présente » (sic). Ceci, malgré la promesse à F du Plessis d’utiliser les lieux restaurés par lui-même pour son propre projet. Deuxième recul.
Chantier Juillet-Août 1987
Deuxième accord, jusqu’au 5 novembre 1988, de PLW à l’APEFIP
Chantier Toussaint 1987 et Février 1988
Pendant des mois de recherche d’interlocuteur sérieux pour obtenir une Convention de longue durée, afin d’être crédible auprès des organismes publics et privés, l’APEFIP est renvoyée sans cesse du père PLW au fils PAW.
Pour eux, la reconnaissance juridique est un problème formel, seule, la confiance suffit…
Après l’émission de télévision : « LAHAYE d’HONNEUR » qui a permis d’officialiser le don de tuiles par TBF, l’APEFIP perd cependant la «carte blanche» quand PAW lui demande de démontrer qu’elle est organisée par un document concret : Troisième recul, alors qu’elle a pourtant financé et financera tous les travaux.
Mars 1988
Les contraintes exigées par la Commission de Sécurité (mise en conformité complète des bâtiments) mettent hors de question les actions envisagées au plan social, selon le plan de réhabilitation prévu par étapes (annulation de l’ouverture d’un centre de vacances dans deux ailes seulement, l’été 1988).
Il faut désormais mobiliser des ressources beaucoup plus importantes que prévues, d’où la nécessité absolue de clarifier la situation juridique, puisque l’APEFIP se trouve dans la quadrature du cercle suivante :
- Désir de PLW de recevoir des enfants, impossible sans mise en conformité des locaux
- Mise en conformité impossible sans travaux substantiels
- Travaux impossibles sans financements énormes
- Financement impossible sans l’apport de subventions
- Subventions refusées sans garantie de pérennité par une reconnaissance juridique.
Chantier Pâques, Ascension et Pentecôte 1988
Assemblée Générale de l’APEFIP le
23 juin 1988
L'AG pense que, pour clarifier la situation il est indispensable qu’une convention précise soit passée entre les associations en cause, définissant clairement les obligations et prérogatives de chacun en matière de :
- Travaux de réhabilitation
- formalités juridiques et administratives
- Utilisation des locaux rénovés
Chantier Juillet-Août 1988,
7 Juillet 1988 :
Rencontre de la CRF (président Louis Dauge) avec l’AAFW (PAW, PLW et son juriste M Damien) et F du Plessis.
Louis Dauge accepte de contresigner tout contrat de longue durée entre l’AAFW et l’association de F. du Plessis.
L’argument essentiel de refus d’un accord de plus d’un an de la part de l’AAFW, prétextant qu’elle ne peut pas plus, puisque seulement gestionnaire de la CRF… tombe à l’eau ! Grand silence... puis… proposition d’accord avec F du Plessis seul…
Chantier Toussaint 1988.
2 Novembre 1988:
Conseil d’administration de l’AAFW auquel F du Plessis participe et montre son projet
qui est approuvé par la plupart des membres.
Dans la convention proposée en décembre par PLW, il n’est plus question pour F du Plessis, comme cela lui avait pourtant été proposé, de faire partie du CA de l’AAFW, ni d’avoir usage d’un compte courant.
20 Décembre 1988
F du Plessis signe la lettre de mission de PLW.
Pour ne pas perdre tout l’investissement des bénévoles et des mécènes, F du Plessis signe « dans
l’intérêt du projet et pour éviter toute prolongation » (sic). Il a confiance en PAW qui, depuis le début, le soutien et l’encourage, allant même jusqu'à lui proposer une autre lettre de mission plus « présentable » aux organismes susceptibles d’octroyer des subventions.
L’APEFIP a été évincée, « tacitement », sans formalités : PLW « n’a pas de temps à perdre en mondanités » (sic) ; l’APEFIP, elle, a perdu « 18 mois de sueur et d’investissements ».
Cet accord personnel avec F du Plessis rend impossible toute représentativité officielle par rapport aux organismes institutionnels susceptibles de contribuer au subventionnement comme au fonctionnement du centre.
PLW dit à F du Plessis de faire passer les dons à la CRF, mais celle-ci refuse tout don pour un centre dont elle n’a pas l’utilisation.
Décembre 1988
Création de L’association des Amis de l’Aérium d’Arès (4A), sur l’initiative d’arésiens soucieux de faire respecter les dernières volontés de S Wallerstein, quant à l’utilisation de l’Aérium au profit d’enfants en état de nécessité morale ou matérielle. Elle soutient le projet du père du Plessis.
4 Avril 1989
Selon les pouvoirs qui lui sont reconnus par les articles 1 et 10, F du Plessis signe une convention avec le
Centre Aéré d’Arès, pour qu’il utilise une partie de l’Aérium dont le gymnase, en juillet 1989.
L’AAFW demande à F du Plessis, désavoué dans cette initiative, (« signature impétueuse ») de faire signer une autre Convention… écrite par elle-même (pourtant identique à la première, plus un article). Celui-ci refuse. A la rigueur, il aurait accepté une annexe...
Puis les relations se dégradent au sujet de la demande d’utilisation du gymnase pour recevoir des scouts une journée, demande interprétée comme une volonté d’y faire des travaux !!
Réaction franchement hostile et méprisante de PAW, qui, pourtant manifestait le plus grand enthousiasme et un soutien des plus chaleureux à F du Plessis, ( tout en regrettant son impuissance…). F du Plessis perd totalement confiance en PAW.
20 novembre 1989
Renvoi de F du Plessis, sur le prétexte de travaux, dont il a pourtant la mission, et de la création d’une association pour ses activités à l’aérium, association interprétée comme supplantant l’AAFW, alors qu’elle est un organisme utilisant l’Aérium, comme le permet la lettre de mission de PLW du 20 décembre 1988.
F du Plessis a créé AGAR (Animation et Gestion à l’Aérium pour un Ressourcement), dont il est le président, pour justifier de l’utilisation intègre des dons pour ses propres activités. L’AAFW reste gestionnaire de l’Aérium.
On pourra remarquer le silence de l'AAFW (17 lettres de F du Plessis restées sans réponse) quant aux moyens à donner à F du Plessis pour accomplir sa mission et l’abondance de courrier pour le réprimer dans ses actions autorisées par la lettre de mission ! …
Malgré le frein des caprices de PLW, F du Plessis a réussi à investir, en moins de 3 ans, plus de 2 millions de francs (bénévolat, dons et mécénat) ; alors que depuis plus de 15 ans, l’AAFW laissait mourir l’Aérium… (contrairement aux dernières volontés de sa fondatrice, Sophie Wallerstein).
PLW a cadenassé l’Aérium et a demandé à « Jeunesse et Sport » de diffuser partout la fausse information selon laquelle F du Plessis recevrait des mineurs dans un bâtiment non conforme.
Résultat : Un chantier des Compagnons Bâtisseurs de Bordeaux, financé par le Conseil Régional d’Aquitaine, et par l’Etat (900 000 francs) est compromis.
Seule, la CRF est habilitée à dénoncer la carence de l’AAFW.
Mars 1990
F du Plessis s’est enfermé dans l’Aérium sur les vitres duquel il a affiché ce message :
« Par respect :
- ●Pour les 150 bénévoles qui ont travaillé à l’Aérium d’Arès depuis 3 ans
- ●Pour les 10 mécènes qui nous ont fourni 1 million de francs en matériels divers
- ●Pour nos amis d’Arès et d’ailleurs, qui nous ont aidés et soutenus de leurs conseils, de leurs dons, de leurs mains
- ●Pour les familles en difficulté d’ATD-Quart-Monde, du Secours Catholique, du Secours Populaire et d’ailleurs, qui ont fait appel à nous
- ●Pour les enfants d’Arès et les autres enfermés dans les HLM
- ●Par fidélité à l’esprit et aux dernières volontés de Sophie Wallerstein
- ●Pour que JUSTICE SOIT FAITE, je commence ce même jour, ici même, une grève de la faim
Que Dieu nous soit en aide !
François du PLESSIS »
8 Avril 1991
Expulsion du matériel entreposé à l’Aérium.
Rapport de l’expertise judiciaire (travaux estimés à 1 000 000 de francs) .
10 Avril 1991
Conférence de presse.
31 Mai 1991
Pétition (1500 signatures) pour demander le classement du domaine de l’Aérium en zone boisée protégée.
18 au 25 Août
Occupation de l’Aérium par les bénévoles du 18 au 25 août. Pétition de soutien : 1200 signatures en une semaine.
13 Octobre 1991
Pique-nique sur la plage devant l’Aérium, avec accueil d’enfants de familles défavorisées de Bordeaux. Conséquence : M. Judet, représentant de PLW, dépose une plainte contre les 4A pour violation de domicile, classée sans suite par le parquet.
3 Novembre 1991
Demande à la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles) pour l’inscription des fresques (voir
Architecture).
15 Juillet 1992
Dossier de demande d’inscription du bâtiment de l’Aérium à l’Inventaire des Sites, adressé à la DRAC, au service départemental de l’architecture (Bâtiments de France), et à la Direction Régionale de l’Environnement.
26 Avril 1993
Courrier au Conseil Général de la Gironde pour que celui-ci use de son droit de préemption en cas de
vente de l’Aérium.
22 Février 1995
Pétition de soutien au projet de F du Plessis, à l’occasion du procès pour « rupture abusive de mandat » (900 signatures).
10 Octobre 1995
Déplacement en bus au tribunal de Bordeaux, (50 personnes).
Courriers et contacts avec divers organismes ou associations, dont le Comité Français de Secours aux Enfants (CFSE) son président : H Renaudin est venu voir l’Aérium et rencontrer les 4A.
Septembre 1995
Déclaration de vol des câbles électriques 14/09/1995
17 Octobre 1995
Visite de l’Aérium de Paul Annik Weiller et de Pierre Consigny, président de la CRF : l’Aérium a été nettoyé pour la circonstance ! Courrier du 23/10/1995
1996
Préparation du procès en appel fixé au 10/02/1997 (voir Procès)
19 Janvier 1997
Organisation d’une journée exposition, débat sur l’Aérium.
Mai 1998
Installation d’une clôture autour du domaine de l’Aérium, au mépris de la loi qui impose de laisser accessible une bande de 3 mètres en bordure de la plage (« chemin des douaniers »).
26 Septembre 1998
Conférence de presse (voir Articles de presse).
4 Janvier 1999
Lettre commune H Renaudin (CFSE), JP Fondère (APEFIP), F du Plessis et 4A à la CRF.
9 Mars 1999
Le Conseil Municipal d’Arès vote qu’il n’y aura pas de projet immobilier à l’Aérium, confirmé lors d’une entrevue avec M. le Maire le 6 avril.
Mme Choay (arrière petite-nièce de Sophie Wallerstein) a déposé une demande d’inscription de l’Aérium à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques (voir Architecture).
Présentation d’un projet par Marc-Olivier Dupin et S. Dessay, axé sur la musique, la santé, les handicapés.
25 Janvier 2000
Rejet du pourvoi en cassation de l’AAOW (voir Procès)
4 Mai 2000
Le préfet signe l’arrêté d’ inscription de l‘Aérium à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques
pour une durée de trois ans.
Octobre 2001
Sur l’initiative de la famille de S Wallerstein, a été lancée une pétition demandant le classement définitif de l’Aérium :3000 signatures.
16 Décembre 2001
Exposition sur l’Aérium : Jacques Faraut, (petit-fils du peintre Henri Marret qui a réalisé les fresques de l’Aérium), nous a prêté des documents provenant de sa famille (voir Architecture).
8 Janvier 2003
L’inscription de l’Aérium à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques par arrêté du 4 mai 2000 deviendra définitive le 4 mai 2003 (Courrier DRAC).
14 Février 2003
Entrevue avec le Maire d'Arès, qui nous assure que le site de l'Aérium sera protégé avec le nouveau P.L.U.
18 Mars 2003
La CRF confirme avoir un projet pour l’Aérium d’une maison d’accueil spécialisée pour personnes handicapées vieillissantes. Mais, il n’y a pas de financement!
23 Septembre 2003
À l’initiative du docteur Renaud-Salis, cancérologue, visite de l’Aérium par Mme Tezenas du Montcel, Présidente de « l’Envol » ( www.lenvol.asso.fr ), association qui gère un centre médicalisé pour enfants atteints de graves maladies au château de Boulains près de Fontainebleau. Elle envisage d’ouvrir d’autres centres, conformément au « plan cancer », etest très intéressée par l’Aérium : site au bord de l’eau, de plain-pied, à côté du centre médico-chirurgical, et non loin des hôpitaux de Bordeaux.
Le maire d’Arès est favorable à ce projet qui correspond au testament de Sophie Wallerstein, et qui valoriserait à la fois le secteur et le patrimoine d’Arès.
La CRF oppose une fin de non-recevoir, sous le prétexte qu'elle a déjà un projet...
Printemps 2004
La CRF vient soi-disant de déposer une demande de création de Maison d’accueil Spécialisée, MAS. Mais toujours pas de financement de prévu...
Mai 2005
Deux ans après, le projet CRF en est toujours à sa phase « préliminaire »!
Septembre 2005
Pour JF Mattéi, Président de la CRF, les 2 projets: MAS et l’Envol pourraient cohabiter à l’Aérium.
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24 avril 2006 :
une rencontre a eu lieu à Arès entre le Directeur Régional des Affaires Culturelles (DRAC), le Conservateur Régional des Monuments Historiques, Françoise CHOAYet les 4A. La DRAC n'a reçu aucun projet précis de la CRF, alors que des travaux sur un site inscrit nécessitent l'accord de l'Architecte des Bâtiments de France (ABF).
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Tout au long de l'année, nous avons poursuivi notre surveillance du site de l'Aérium, et avons constaté à nouveau la présence de vitres cassées, d'arbres cassés par les tempêtes (la toiture a heureusement été épargnée).
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Février 2007 :
Nous avons constaté l'affichage à la Mairie d'une demande d'abattage d'arbres (pins, platanes et chênes) sur le site de l'Aérium, en Espace Boisé Classé. Cette demande a été déposée par le Directeur du Centre Médico-Chirurgical, afin d'agrandir l'aire d'atterrissage d'hélicoptères, et l'autorisation a été signée par le Maire d'Arès. Nous avons alerté le DRAC, qui nous a confirmé que ses services n'en avaient pas été informés, alors que ces travaux sont situés dans le périmètre de protection d'un site inscrit.
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15 février 2007:
Les 4A ont envoyé un courrier au Maire d'Arès et au DRAC pour s'étonner que la réglementation ne soit pas respectée, tout en affirmant que nous ne sommes pas opposés à la mise aux normes de l'aire d'atterrissage. De son côté, Françoise CHOAYa écrit au DRAC pour signaler l'état de total abandon de l'Aérium et les nouveaux empiétements de la clinique sur le terrain de l'Aérium.
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22 février 2007 :
Réponse du Maire aux 4A : il a donné son autorisation « après instruction par la Direction Départementale de l'Equipement (DDE) et les services qu'elle a jugé bon de consulter », et nous renouvelle son« souci permanent de protection de ce site ».
Après renseignements auprès de la CRAMA, un projet de MAS a bien été déposé par la CRF, mais le dossier est incomplet ....
19 décembre 2008 :
A l'occasion de l'inauguration d'un service de chirurgie ambulatoire au Centre Médico-Chirurgical, et de la pose de la première pierre d'une unité « Alzheimer » à la Maison de Retraite, en présence de personnalités (préfet, conseiller général, maire et conseillers municipaux), la Présidente de l'AAOW a affirmé sa volonté de réhabiliter l'Aérium afin d'y accueillir des enfants autistes, selon des articles parus dans la presse (Sud-Ouest du 20/12 et La Dépêche du Bassin du 25 au 31/12/08).
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22 janvier 2009 :
Lettre des 4A à P. de la Béraudière: nous nous réjouissons de sa volonté de réouvrir l'Aérium pour y accueillir des enfants; nous lui rappelons notre action, et renouvelons notre demande de la rencontrer (cf courrier du 21/1/08 resté sans réponse). Nous n'avons toujours pas reçu de réponse. -
24 janvier 2009:
Lors de la tempête, l'Aérium a subi de gros dégâts; de nombreux pins sont tombés sur la toiture. Aucune mesure de protection (bâchage...) n'a été prise pour essayer de limiter l'étendue des dégâts. Nous avons pris des photos du bâtiment, et alerté la DRAC. -
6 février 2009 :
Entrevue avec le Maire d'Arès: L'objectif de P de la Béraudière semble être d'accueillir des enfants à l'Aérium, mais ce n'est pas sa priorité actuelle (c'est d'abord l'agrandissement de la Maison de Retraite). Le Maire nous a réaffirmé sa détermination à ne pas autoriser de construction ne correspondant pas à la destination de l'Aérium. -
mars-avril 2009 :
Les 4A ont alerté la DRAC et le Préfet de Gironde au sujet de l'état du bâtiment de l'Aérium après la tempête du 24 janvier, et leur ont demandé d'intervenir auprès des responsables des lieux, afin de les inciter à agir rapidement pour mettre le bâtiment hors d'eau. -
25 juillet 2009 :
Un incendie a détruit un hangar situé dans l'enceinte de l'Aérium, à proximité du bâtiment principal. Le parc n'ayant pas été nettoyé depuis la tempête (arbres tombés, broussailles,...), les risques de propagation du feu à tout le quartier sont importants...D'autre part, nous avons constaté que les ouvertures côté Bassin ont été murées..., mais la toiture n'est toujours pas bâchée. Nous avons adressé un courrier à la DRAC pour dénoncer à nouveau l'état de l'Aérium et les risques d'incendie.Début août, nous nous sommes renseignés auprès de la Conservation des Hypothèques de Bordeaux : la CRF est toujours propriétaire des lieux, mais l'AAOW a déposé une assignation contre elle (le 15/10/07) afin de constater la nullité de la dévolution à la CRF des biens de la Fondation Wallerstein et d'attribuer à l' AAOW la totalité des biens (Aérium, centre médico-chirurgical et maison de retraite).
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24 novembre 2009 :
Parution d'un article dans Sud-Ouest au sujet de l'assemblée générale de l'AAOW; l'avenir de l'Aérium a été évoqué: un projet serait en-cours, avec le concours des tutelles et du professeur Y.Pérel du CHU de Bordeaux, pour permettre l'ouverture d'un service d'oncologie destiné aux enfants atteints du cancer.Ce projet semble être celui soutenu par les 4A, proposé par le docteur J.L.Renaud-Salis , il y a quelques années, et il n'est plus question du projet de centre pour les enfants autistes, annoncé l'an dernier !
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28 juin 2010:
Rencontre avec le Sous-Préfet d'Arcachon. Il doit contacter la DRAC pour voir ce qu'il est possible de faire pour sauvegarder l'Aérium.
11 mars 2010 :
l'AAOW a déposé une demande de Permis de Construire pour un agrandissement du Centre Médico-Chirurgical (centre de dialyse et consultations), portant sur les parcelles AX51 (C.M.C.) et AX52 (Aérium). Nous avons alerté l'association Vive la Forêt: si le projet n'est pas conforme au P.L.U. ou à la loi Littoral, nous aurons un délai de 2 mois à partir de l'affichage de l'accord pour intenter un recours. Demande classée sans suite le 2 septembre (leur projet n'était pas conforme aux réglementations).
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29 juillet 2010 :
l'A.A.O.W. a déposé une nouvelle demande de Permis de Construire pour le Centre Médico-Chirurgical (urgences et extension I.R.M.), portant toujours sur les parcelles AX51 et AX52. Demande refusée le 9 novembre.
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3 septembre 2010
Nous avons contacté la D.R.A.C.: ils sont très mécontents de l'état de l'Aérium et sont décidés à faire pression sur l'A.A.O.W pour qu'elle prenne des mesures de sauvegarde d'urgence des bâtiments avant l'hiver. -
Novembre 2010 :
Nous nous sommes procuré les nouveaux statuts de l'A.A.O.W à la Sous-Préfecture: un protocole d'accord a été signé le 23 juillet 2008 entre la Croix-Rouge Française (C.R.F.) et l'A.A.O.W., portant sur la remise des biens de la Fondation Wallerstein à l'A.A.O.W. par la C.R.F.. Cette cession ne sera effective que lorsque l'A.A.O.W. sera reconnue d'utilité publique (procédure en cours). -
Mai 2011 :
Lancement d'une pétition : « Pour que revive l'Aérium,
nous exigeons que:
➔ des travaux de première urgence soient réalisés dans les plus brefs délais;
➔ les bâtiments soient réhabilités et réutilisés afin de respecter la vocation initiale de l'Aérium, conformément aux conditions posées par Sophie Wallerstein lors de sa donation à la Croix-Rouge en 1942.
Une rencontre entre les parties concernées (la Mairie d'Arès, le Préfet, la D.R.A.C, la C.R.F., l'A.A.O.W., les 4A,... ) pour définir l'avenir de l'Aérium nous paraît indispensable. »
Juillet 2011 :
- Nous avons constaté que des réparations avaient enfin été effectuées à l'Aérium, plus de deux ans après la tempête (remplacement des tuiles cassées, obturation des fenêtres cassées côté Bassin). Le texte de la pétition a donc été modifié (suppression du premier point exigé) et mis en ligne sur le site internet des 4A.
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7 novembre 2011 :
Décret de reconnaissance de l'A.A.O.W. comme « établissement d'utilité publique ». C'était la condition indispensable pour que la Croix-Rouge Française abandonne la propriété des biens de l'ancienne Fondation Wallerstein au profit de cette association.
Correspondance 4A-CRF : Lettres envoyées : 60 Réponses reçues: 7
4A - BP15 - 33740 – ARES - 06.03.36.36.53 - 05.56.60.33.65