Association des Amis de l’Aérium d’Arès
Nos actions de 1986 à 1989
CRF : Croix Rouge Française
AAFW : Association des Amis de la Fondation Wallerstein,
devenue l'Association les Amis de l'Oeuvre Wallerstein
AAOW: Association les Amis de l'Oeuvre Wallerstein
APEFIP : Association Populaire d’Entraide Familial d’Issy la Plaine
PLW : Paul-Louis Weiller
PAW : Paul-Annik Weiller
Octobre 1986
PL Weiller, Président de l’AAFW, propose à F du Plessis d’assurer la restauration de l’Aérium d’Arès en voie de délabrement (propriété de la CRF depuis la donation faite en 1942 par la fondatrice S Wallerstein, et dont l’AAFW a la gestion) et lui donne aussi «carte blanche» pour y vivre son projet en faveur des plus démunis. Tout ceci avec l’association de son choix. PLW assurerait le financement des travaux à condition que F du Plessis soit autonome quant au fonctionnement dudit projet.
Premier accord, jusqu'en septembre 1987, de PLW à l'APEFIP.
Pâques 1987
Premier chantier de bénévoles avec l’APEFIP créée en 1956 par F du Plessis. Mlle Saussar (intermédiaire privilégiée de PLW) précise qu’il faudra inclure dans le prix de journée à venir, le remboursement de ce qu’aura investi PLW dans les travaux… Premier recul : par cette remise en question de l’objectif essentiel d’un prix de journée minimal pour les plus démunis.
Claude Fabry (représentant l’AAFW) précise que Paul-Louis Weiller est impressionné par les bénévoles de F du Plessis (l’exemple est un ordre muet). En effet, depuis 15 ans, maints projets coûteux sont abandonnés après le refus de participation financière de Paul-Louis Weiller.
Inquiétude de l’APEFIP croyant être le seul partenaire, quand, après la visite du maire d’Arès parlant du projet sportif de A. Giresse, Claude Fabry dit : « qu’il ne faut pas négliger ce qui se présente » (sic). Ceci, malgré la promesse à F du Plessis d’utiliser les lieux restaurés par lui-même pour son propre projet. Deuxième recul.
Chantier Juillet-Août 1987
Deuxième accord, jusqu’au 5 novembre 1988, de PLW à l’APEFIP
Chantier Toussaint 1987 et Février 1988
Pendant des mois de recherche d’interlocuteur sérieux pour obtenir une Convention de longue durée, afin d’être crédible auprès des organismes publics et privés, l’APEFIP est renvoyée sans cesse du père PLW au fils PAW.
Pour eux, la reconnaissance juridique est un problème formel, seule, la confiance suffit…
Après l’émission de télévision : «LAHAYE d’HONNEUR» qui a permis d’officialiser le don de tuiles par TBF, l’APEFIP perd cependant la «carte blanche» quand PAW lui demande de démontrer qu’elle est organisée par un document concret : Troisième recul, alors qu’elle a pourtant financé et financera tous les travaux.
Mars 1988
Les contraintes exigées par la Commission de Sécurité (mise en conformité complète des bâtiments) mettent hors de question les actions envisagées au plan social, selon le plan de réhabilitation prévu par étapes (annulation de l’ouverture d’un centre de vacances dans deux ailes seulement, l’été 1988).
Il faut désormais mobiliser des ressources beaucoup plus importantes que prévues, d’où la nécessité absolue de clarifier la situation juridique, puisque l’APEFIP se trouve dans la quadrature du cercle suivante :
- Désir de PLW de recevoir des enfants, impossible sans mise en conformité des locaux
- Mise en conformité impossible sans travaux substantiels
- Travaux impossibles sans financements énormes
- Financement impossible sans l’apport de subventions
- Subventions refusées sans garantie de pérennité par une reconnaissance juridique.
Chantier Pâques, Ascension et Pentecôte 1988
Assemblée Générale de l’APEFIP le 23 juin 1988
L'AG pense que, pour clarifier la situation il est indispensable qu’une convention précise soit passée entre les associations en cause, définissant clairement les obligations et prérogatives de chacun en matière de :
- Travaux de réhabilitation
- formalités juridiques et administratives
- Utilisation des locaux rénovés
Chantier Juillet-Août 1988,
7 Juillet 1988 :
Rencontre de la CRF (président Louis Dauge) avec l’AAFW (PAW, PLW et son juriste M Damien) et F du Plessis.
Louis Dauge accepte de contresigner tout contrat de longue durée entre l’AAFW et l’association de F. du Plessis.
L’argument essentiel de refus d’un accord de plus d’un an de la part de l’AAFW, prétextant qu’elle ne peut pas plus, puisque seulement gestionnaire de la CRF… tombe à l’eau ! Grand silence... puis… proposition d’accord avec F du Plessis seul…
Chantier Toussaint 1988
2 Novembre 1988 :
Conseil d’administration de l’AAFW auquel F du Plessis participe et montre son projet qui est approuvé par la plupart des membres.
Dans la convention proposée en décembre par PLW, il n’est plus question pour F du Plessis, comme cela lui avait pourtant été proposé, de faire partie du CA de l’AAFW, ni d’avoir usage d’un compte courant.
20 Décembre 1988
F du Plessis signe la lettre de mission de PLW.
Pour ne pas perdre tout l’investissement des bénévoles et des mécènes, F du Plessis signe «dans l’intérêt du projet et pour éviter toute prolongation» (sic). Il a confiance en PAW qui, depuis le début, le soutien et l’encourage, allant même jusqu'à lui proposer une autre lettre de mission plus «présentable» aux organismes susceptibles d’octroyer des subventions.
L’APEFIP a été évincée, «tacitement», sans formalités : PLW « n’a pas de temps à perdre en mondanités » (sic) ; l’APEFIP, elle, a perdu « 18 mois de sueur et d’investissements ».
Cet accord personnel avec F du Plessis rend impossible toute représentativité officielle par rapport aux organismes institutionnels susceptibles de contribuer au subventionnement comme au fonctionnement du centre.
PLW dit à F du Plessis de faire passer les dons à la CRF, mais celle-ci refuse tout don pour un centre dont elle n’a pas l’utilisation.
Décembre 1988
Création de L’association des Amis de l’Aérium d’Arès (4A), sur l’initiative d’arésiens soucieux de faire respecter les dernières volontés de S Wallerstein, quant à l’utilisation de l’Aérium au profit d’enfants en état de nécessité morale ou matérielle. Elle soutient le projet du père du Plessis.
4 Avril 1989
Selon les pouvoirs qui lui sont reconnus par les articles 1 et 10, F du Plessis signe une convention avec le Centre Aéré d’Arès, pour qu’il utilise une partie de l’Aérium dont le gymnase, en juillet 1989.
L’AAFW demande à F du Plessis, désavoué dans cette initiative, («signature impétueuse») de faire signer une autre Convention… écrite par elle-même (pourtant identique à la première, plus un article). Celui-ci refuse. A la rigueur, il aurait accepté une annexe...
Puis les relations se dégradent au sujet de la demande d’utilisation du gymnase pour recevoir des scouts une journée, demande interprétée comme une volonté d’y faire des travaux !!
Réaction franchement hostile et méprisante de PAW, qui, pourtant manifestait le plus grand enthousiasme et un soutien des plus chaleureux à F du Plessis, (tout en regrettant son impuissance…). F du Plessis perd totalement confiance en PAW.
20 novembre 1989
Renvoi de F du Plessis, sur le prétexte de travaux, dont il a pourtant la mission, et de la création d’une association pour ses activités à l’aérium, association interprétée comme supplantant l’AAFW, alors qu’elle est un organisme utilisant l’Aérium, comme le permet la lettre de mission de PLW du 20 décembre 1988.
F du Plessis a créé AGAR (Animation et Gestion à l’Aérium pour un Ressourcement), dont il est le président, pour justifier de l’utilisation intègre des dons pour ses propres activités. L’AAFW reste gestionnaire de l’Aérium.
On pourra remarquer le silence de l'AAFW (17 lettres de F du Plessis restées sans réponse) quant aux moyens à donner à F du Plessis pour accomplir sa mission et l’abondance de courrier pour le réprimer dans ses actions autorisées par la lettre de mission ! …
Malgré le frein des caprices de PLW, F du Plessis a réussi à investir, en moins de 3 ans, plus de 2 millions de francs (bénévolat, dons et mécénat) ; alors que depuis plus de 15 ans, l’AAFW laissait mourir l’Aérium… (contrairement aux dernières volontés de sa fondatrice, Sophie Wallerstein).
PLW a cadenassé l’Aérium et a demandé à «Jeunesse et Sport» de diffuser partout la fausse information selon laquelle F du Plessis recevrait des mineurs dans un bâtiment non conforme.
Résultat : Un chantier des Compagnons Bâtisseurs de Bordeaux, financé par le Conseil Régional d’Aquitaine, et par l’Etat (900 000 francs) est compromis.
Seule, la CRF est habilitée à dénoncer la carence de l’AAFW.